Défense immunitaire
I – La défense immunitaire
1) La reconnaissance du non soi déclenche deux modalités de défense
Le soi regroupe l’ensemble des motifs moléculaires de son propre organisme, principalement les protéines libres ou fixées à la surface des cellules.
Le non soi représente tout motif moléculaire différent du soi, et donc potentiellement dangereux : molécules toxiques, molécules signant la surface d’un virus, d’une bactérie ou de tout autre organisme étranger.
L’entrée dans le milieu intérieur, d’une structure étrangère déclenche deux modalités de réponses :
· Un système de défense inné, permanent, prêt à agir immédiatement, avec l’inconvénient que ses armes sont généralistes et non destinées spécialement à un agresseur particulier. C’est la réponse immunitaire innée.
· Un système de défense élaboré contre un agresseur particulier, et donc parfaitement ciblé et efficace. Mais sa mise en place est lente, elle demande au minimum une dizaine de jours. C’est la réponse immunitaire acquise.
Certains agents cellulaires de la réponse acquise sont conservés parfois très longtemps, de sorte qu’une seconde irruption du même agresseur est immédiatement jugulée.
On appelle antigène toute molécule du non soi capable de déclencher une réponse immunitaire acquise.
Un antigène est représenté par un logo « en saillie », par exemple :